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lundi 6 mars 2017

Soûtra des Kālāmas





Kālāma Sutta

Le Soûtra des Kālāmas




Voir le commentaire de ce soûtra ici.



    Ainsi ai-je entendu:

    Une fois, le Bouddha, en voyageant dans le pays de Kosala, avec un grand groupe de disciples, arriva dans une ville appelée Kesaputta. Les Kālāmas, habitants de Kesaputta, apprirent que : « L'ascète1 Gotama, fils des Sakyas, ayant abandonné sa famille des Sakyas et quitté son foyer pour entrer dans la vie sans foyer, voyageant dans le pays de Kosala, était parvenu à Kesaputta ». Or, une bonne réputation se propageait à propos de ce Gotama en ces termes :


    « Il est le Bienheureux, l'Arahant, parfaitement et pleinement éveillé, parfait en sa sagesse et sa conduite, bien arrivé (à son but), le Connaisseur des mondes, l'incomparable Guide des êtres qui sont prêts à être guidés, l'Instructeur des dieux et des humains, le Bouddha, le Bienheureux.

       Ayant connu lui-même ce monde-ci avec ses dieux, avec ses Mārās et ses Brahmās, avec ses générations d'ascètes et de brahmanes, ses être humains, il le fait connaître. Il enseigne le Dharma, admirable en son début, admirable en son milieu, admirable en sa fin, admirable dans sa lettre et dans son esprit, et il exalte la vie monastique dans ses détails comme dans son essence, absolument parfaite, absolument pure. Rencontrer un tel Arahant est vraiment une bonne chose ».


      Les Kālāmas, habitants de Kesaputta, rendirent alors visite au Bienheureux. En arrivant, certains parmi eux rendirent hommage au Bienheureux et s'assirent à l'écart sur un côté. D'autres échangèrent avec lui des salutations polies et des paroles de courtoisie, et s'assirent ensuite à l'écart sur un côté. Certains, les mains jointes, rendirent hommage dans la direction où se trouvait le Bienheureux, puis s'assirent à l'écart sur le coté. D'autres encore, ayant annoncé leur prénom et leur nom de famille, s'assirent à l'écart sur un côté. D'autres s'assirent à l'écart sur un côté sans rien dire.


      S'étant assis ainsi à l'écart sur un côté, ils s'adressèrent au Bienheureux et dirent : « Vénérable Gotama, il y a des ascètes et des brahmanes qui arrivent à Kesaputta. Ils exposent et exaltent leur propre doctrine, mais ils condamnent et méprisent les doctrines des autres. Puis d'autres ascètes et brahmanes arrivent ensuite à Kesaputta. Eux aussi exposent et exaltent leur propre doctrine, et ils méprisent, critiquent et vilipendent les doctrines des autres. Vénérable, il y a des doutes, il y a une perplexité chez nous à propos de ces diverses opinions religieuses. Parmi ces contemplatifs et ces prêtres, qui dit la vérité et qui des mensonges ? »


     Le Bienheureux s'adressa aux Kālāmas et dit : « Il est normal, Kālāmas, que vous ayez des doutes et que vous soyez dans la perplexité, car le doute est né chez vous avec raison.


       Kālāmas, ne vous laissez pas guider par ce que vous avez entendu dire ni par la tradition. Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée : ‘Ce religieux est notre maître spirituel’.


   Cependant, lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses ne sont pas justes, qu'elles sont blâmables, condamnées par les sages et que, lorsqu'on les met en pratique, elles conduisent au mal et au malheur, abandonnez-les !




    Maintenant, je vous demande : Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsque l'avidité apparaît chez quelqu'un, cette avidité apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ? »


      Les Kālāmas répondirent : « - Vénérable, l'avidité apparaît pour le mal de cet individu.


- Kālāmas, en se livrant à l'avidité, en étant vaincu par l'avidité, en étant possédé par l'avidité, un tel individu tue des êtres vivants, commet des vols, s'engage dans l'adultère, profère des paroles mensongères et pousse les autres à agir de même. De tels actes entraînent-ils son mal et son malheur pendant longtemps ?


- Certainement, oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas? Lorsque la haine apparaît chez quelqu'un, cette haine apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour le mal ?


- Vénérable, la haine apparaît pour le mal de cet individu.


- Kālāmas, en se livrant à la haine, en étant vaincu par la haine, en étant possédé par la haine, un tel individu tue des êtres vivants, commet des vols, s'engage dans l'adultère, profère des paroles mensongères et pousse les autres à agir de même. De tels actes entraînent-ils son mal et son malheur pendant longtemps ?


- Certainement oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsque l'égarement apparaît chez quelqu'un, cet égarement apparaît-il pour le bien de cet individu ou pour son mal ?


- Vénérable, l'égarement apparaît pour le mal de cet individu.


- Kālāmas, en se livrant à l'égarement, en étant vaincu par l'égarement, en étant possédé par l'égarement, un tel individu tue des êtres vivants, commet des vols, s'engage dans l'adultère, profère des paroles mensongères et pousse les autres à agir de même. De tels actes entraînent-ils son mal et son malheur pendant longtemps ?

- Certainement oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsque l'impétuosité apparaît chez quelqu'un, cette impétuosité apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ?


- Vénérable, l'impétuosité apparaît pour le mal de cet individu.


- Kālāmas, en se livrant à l'impétuosité , en étant vaincu par l'impétuosité, en étant possédé par l'impétuosité, un tel individu tue des êtres vivants, commet des vols, s'engage dans l'adultère, profère des paroles mensongères et pousse les autres à agir de même. De tels actes entraînent-ils son mal et son malheur pendant longtemps ?


- Certainement oui, Vénérable.






- Maintenant, qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Ces attitudes, l'avidité, la haine, l'égarement et l'impétuosité sont-elles bonnes ou mauvaises ?


- Vénérable, ces attitudes sont mauvaises.


- Ces attitudes sont-elles blâmables ou louables ?


- Vénérable, ces attitudes sont blâmables.


- Ces attitudes sont-elles condamnées ou approuvées par les sages ?


- Vénérable, ces attitudes sont condamnées par les sages.


- Qu'en pensez-vous, ô Kālāmas ? Lorsqu'on les met en pratique, ces attitudes conduisent-elles au mal et au malheur ou ne conduisent-elles pas au mal et au malheur ? »


- Lorsqu'on les met en pratique, Vénérable, ces attitudes conduisent au mal et au malheur. Voilà ce que nous en pensons. »


     Le Bouddha dit alors : « C'est pourquoi, ô Kālāmas, comme nous l’avons dit : il est normal que vous ayez des doutes et que vous soyez dans la perplexité, car le doute est né chez vous avec raison.

         Kālāmas, ne vous laissez pas guider par ce que vous avez entendu dire, ni par les traditions religieuses. Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée : ‘Ce religieux est notre maître spirituel’.

      Cependant, Kālāmas, lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses ne sont pas justes, qu’elles sont blâmables, condamnées par les sages et que, lorsqu'on les met en pratique, elles conduisent au mal et au malheur, abandonnez-les ! »




     Ensuite, le Bienheureux s'adressa à nouveau aux Kālāmas et dit : « Kālāmas, ne vous laissez pas guider par ce que vous avez entendu dire, ni par les traditions religieuses. Ne vous laissez pas guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée : ‘ce religieux est notre maître spirituel’.

        Cependant, Kālāmas, lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses sont justes, qu’elles sont irréprochables, louées par les sages et que, lorsqu'on les met en pratique, elles conduisent au bien et au bonheur, pénétrez-vous de telles choses et pratiquez-les !
Maintenant, je vous demande : Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsque l'absence d'avidité apparaît chez un individu, cette absence d'avidité apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ? »


      Les Kālāmas répondirent : « Vénérable, l'absence d'avidité apparaît pour le bien de cet individu.


- Kālāmas, ne se livrant pas à l'avidité, n'étant pas vaincu par l'avidité, n'étant pas possédé par l'avidité, un tel individu ne tue point d'êtres vivants, ne commet pas de vols, ne s'engage pas dans l'adultère, ne profère pas des paroles mensongères et encourage les autres à s'abstenir de tels actes. Est-ce que cela entraîne son bonheur et son bien-être ? »


- Certainement oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsque l'absence de haine apparaît chez un individu, cette absence de haine apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ?


- Vénérable, l'absence de haine apparaît pour son bien.


- Kālāmas, ne se livrant pas à la haine, n'étant pas vaincu par la haine, n'étant pas possédé par la haine, cet individu ne tue pas d'êtres vivants, ne commet pas de vols, ne s'engage pas dans l'adultère, ne profère pas des paroles mensongères et encourage les autres à s'abstenir de tels actes. Est-ce que cela entraîne son bonheur et son bien ? »


- Certainement oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsqu’un individu est libre de tout égarement, cette absence d'égarement apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ?


- Vénérable, l'absence d'égarement apparaît pour son bien.


- Kālāmas, ne se livrant pas à l'égarement, n'étant pas vaincu par l'égarement, n'étant pas possédé par l'égarement, cet individu ne tue pas d'êtres vivants, ne commet pas de vols, ne s'engage pas dans l'adultère, ne profère pas des paroles mensongères et encourage les autres à s'abstenir de tels actes. Est-ce que cela entraîne son bonheur et son bien ?


- Certainement oui, Vénérable.






- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsqu’un individu est libre de toute impétuosité, cette absence d'impétuosité apparaît-elle pour le bien de cet individu ou pour son mal ?


- Vénérable, l'absence d'impétuosité apparaît pour son bien.


- Kālāmas, ne se livrant pas à l'impétuosité, n'étant pas vaincu par l'impétuosité, n'étant pas possédé par l'impétuosité, cet individu ne tue pas d'êtres vivants, ne commet pas de vols, ne s'engage pas dans l'adultère, ne profère pas des paroles mensongères et encourage les autres à s'abstenir de tels actes. Est-ce que cela entraîne son bonheur et son bien ?


- Certainement oui, Vénérable.




- Maintenant, qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Ces attitudes, s'abstenir d'avidité, de haine, d'égarement et d'impétuosité sont-elles bonnes ou mauvaises ?


- Vénérable, ces attitudes sont bonnes.


- Ces attitudes sont-elles blâmables ou louables ?


- Vénérable, ces attitudes sont louables.


- Ces attitudes sont-elles condamnées ou approuvées par les sages ?


- Vénérable, ces attitudes sont approuvées par les sages.


- Qu'en pensez-vous, Kālāmas ? Lorsqu'on les met en pratique, ces attitudes conduisent-elles au bien et au bonheur, ou bien ne conduisent-elles pas au bien et au bonheur ? »




Les Kālāmas répondirent : « Lorsqu'on les met en pratique, ces attitudes conduisent au bien et au bonheur. Voilà ce que nous en pensons ».






    Le Bienheureux dit alors : « C'est pourquoi, Kālāmas, comme nous l’avons dit: il est normal que vous ayez des doutes et que vous soyez dans la perplexité, car le doute est né chez vous avec raison.

       Kālāmas, ne vous laissez pas guider par ce que vous avez entendu dire, ni par les traditions religieuses. Ne vous laissez par guider par l'autorité des textes religieux, ni par la simple logique ou les allégations, ni par les apparences, ni par la spéculation sur des opinions, ni par des vraisemblances probables, ni par la pensée : ‘ce religieux est notre maître spirituel’.

       Cependant, Kālāmas, lorsque vous savez par vous-mêmes que certaines choses sont justes, que ces choses sont irréprochables, louées par les sages et que, lorsqu'on les met en pratique, elles conduisent au bien et au bonheur, pénétrez-vous de telles choses et pratiquez-les !




      Kālāmas, le disciple des nobles êtres éveillés, qui s'est ainsi libéré de l'avidité, de la haine et de la compréhension erronée, fait rayonner une conscience pleine de bienveillance dans la première direction (l’est), et de même dans la deuxième, dans la troisième, dans la quatrième, au-dessus, au-dessous, au travers, et partout dans l'univers ; il demeure faisant rayonner une conscience pleine de bienveillance, large, profonde, sans limites, libre de toute haine et de toute malveillance.

     Également, le disciple des nobles êtres éveillés demeure, faisant rayonner une conscience pleine de compassion dans la première direction et de même dans la deuxième, dans la troisième, dans la quatrième, au-dessus, au-dessous, au travers, partout dans l'univers ; il demeure faisant rayonner une conscience pleine de compassion, large, profonde, sans limites, libre de toute haine et de toute malveillance.


       Également, le disciple des nobles êtres éveillés demeure, faisant rayonner une conscience pleine de joie altruiste dans la première direction et de même dans la deuxième, dans la troisième, dans la quatrième, au-dessus, au-dessous, au travers, partout dans l'univers ; il demeure faisant rayonner une conscience pleine de joie altruiste, large profonde, sans limites, libre de toute haine et de toute malveillance.


      Également, le disciple des nobles êtres éveillés demeure, faisant rayonner une conscience pleine d'équanimité dans la première direction et de même dans la deuxième, dans la troisième, dans la  quatrième, au-dessus, au-dessous, au travers, partout dans l'univers ; il demeure faisant rayonner une conscience pleine d'équanimité, large, profonde, sans limites, libre de toute haine et de toute malveillance.






       Kālāmas, le disciple des nobles êtres éveillés qui a une pensée ainsi libre de toute haine, et de toute malveillance, qui a une pensée irréprochable et pure, est quelqu'un qui trouve les quatre certitudes, ici et maintenant, en pensant :
Supposons qu'il y ait, après la mort, des conséquences pour les actes bons et mauvais (accomplis avant la mort). En ce cas, il est possible, après la dissolution du corps, après la mort, que je renaisse dans un monde céleste. Telle est la première certitude.

        Supposons qu'il n'y ait pas, après la mort, de conséquences pour les actes bons et mauvais (accomplis avant la mort). Dans ce cas, dans la vie présente, je demeure, en tout état de cause, détendu, libre de toute haine et de toute malveillance. Telle est la deuxième certitude.

        Supposons que des conséquences négatives retombent sur l'individu qui a commis des mauvaises actions. Quant à moi, je n’ai souhaité aucun mal à personne. Alors comment se pourrait-il qu'une conséquence négative retombe sur moi qui n’ai commis aucune action mauvaise ? Telle est la troisième certitude.

         Supposons qu’aucune conséquence négative ne retombe sur l'individu qui commet des actions mauvaises. Alors dans les deux cas, je peux considérer que je suis pur. Telle est la quatrième certitude.


       Kālāmas, le disciple des nobles êtres éveillés qui a une pensée libre de toute haine, de toute malveillance, qui a une telle pensée irréprochable et pure, est quelqu'un qui a ces quatre certitudes, ici et maintenant ».


       Les Kālāmas dirent : « Cela est exact, Bienheureux, cela est exact. Le disciple des nobles êtres éveillés, qui a une pensée libre de toute haine, de toute malveillance, qui a une telle pensée irréprochable et pure, est quelqu'un qui a ces quatre certitudes, ici et maintenant ».


        Ayant entendu la parole du Bienheureux, les Kālāmas s'écrièrent : « Merveilleux, Vénérable ! Merveilleux ! C'est comme si le Bouddha avait redressé ce qui était renversé, ou qu’il avait découvert ce qui était caché, ou qu’il avait montré le chemin à celui qui s'était égaré, ou avait apporté une lampe dans l'obscurité pour que ceux qui ont des yeux puissent voir. Ainsi, le Vénérable Gotama a rendu claire la vérité grâce à tous ses raisonnements.


        Nous prenons refuge dans le Vénérable Gotama, dans son enseignement (Dhamma) et dans la communauté monastique (Sangha). Que le Vénérable Gotama veuille bien nous accepter comme disciples laïcs jusqu'à la fin de notre vie ! »

 









1 Le terme pâli pour « ascète » est ici samana (shramana en sanskrit).
















Lire le commentaire de ce soûtra






Citations & soûtras du Bouddha : 


-Méditation des 4 Incommensurables : amour, compassion, joie et équanimité
Méditer longuement l'impermanence


Majjhima Nikâya: 
l'attention, voie unique et merveilleuse

Samyutta Nikâya
Enchevêtrement à l'intérieur, enchevêtrement à l'extérieur
Une voie ancienne
Soûtra d'Udaya


Dhammapada : - L'apaisement de la haine (I, 5),et ici aussi.
                        - l'oubli de la mort (I, 6)
                        - Celui qui se conquiert lui-même (VIII, 103)
                        - L'autre rive de l'existence (XXIV, 348)
                        - La vision juste de tous les phénomènes (XX, 277-279)
                        - Illuminer le monde comme la lune (XXV, 382)


Soutra du Cœur : - la forme est vide


Soutras : - Soutra de Jivâka sur la consommation de la viande (Jivâka Sutta)
              - Soutra de Kaccânayagotta (Kaccânayagotta Sutta)
               - Soutra des Bénédictions (Mangala Sutta)
               - Soutra de Jîvaka sur les disciples laïcs (Jîvaka Sutta)
               - Soutra de Samiddhi (soutra traduit du canon chinois)
               - Soutra de Bâhiya (Bâhiya Sutta)

               Soutra de l’Écume (Phena Sutta)
               - Soutra du Fardeau (Bhāra sutta)
                - Soutra du de l'Attention au Va-et-vient de la Respiration (Ānāpānasati Sutta)





Manuel Libres Librodo





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