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lundi 28 mars 2016

Logique indienne



    Les logiciens du Moyen-âge ont longtemps étudié les syllogismes d’Aristote, et leur travail a notamment porté sur le fait d’extraire tous les syllogismes valides parmi les 256 possibilités. Néanmoins, les logiciens contemporains qui ont repris ces études à leur compte ont été nettement plus réservés sur ces syllogismes valides distinguant les pleinement valides (BARBARA par exemple) des quasi-valides (BARBARI notamment). Ainsi :

« Tous les philosophes sont des hommes.
Tous les hommes sont mortels.
Donc certains philosophes sont mortels. »

      Cette conclusion sous forme d’affirmation particulière (I) est apparue aux yeux de Thomas d’Aquin et de ses contemporains scolastiques comme parfaitement valide, même si elle est nettement moins forte dans sa portée que celle du syllogisme de type « Barbara » que l’on pourrait attendre en droit des deux prémisses universelles : « Tous les philosophes sont mortels ». Pour les logiciens contemporains, sa validité est nettement plus problématique, et cela se manifeste clairement quand on traduit ce syllogisme de type « Barbari » en langage formel :


« Vx (p(x) => q(x))
Vx (q(x) => s(x))
Σx (p(x) Λ (s(x)) »

La conclusion se dit : « Il existe au moins un x qui soit à la fois philosophe (p(x)) et mortel (s(x)) », ce qui suppose qu’il existe effectivement au moins un élément « x ». L’affirmation universelle qui conclut le syllogisme « Barbara », par contre, se dit : « Pour tout x, si x est philosophe, alors x est mortel ». Ce principe n’implique pas l’existence des x, Barbara est donc valide, même si aucun philosophe n’existe dans l’univers. Par contre, Barbari doit être soumis à une condition d’existence, ce qui fait qu’il n’est que quasi-valide.

Si des logiciens indiens tels que Dignâga et Dharmakirti s’étaient penchés sur ces syllogismes aristotéliciens, ils auraient eux aussi vraisemblablement conclu à leur quasi-validité aussi, mais pour de tout autres raisons que nos logiciens contemporains. Si je dis « certains philosophes sont mortels », cela peut sous-entendre deux choses : la première est que je suis peut-être un peu timoré et que je n’ose pas trop me lancer à l’eau ; j’ai vu que Socrate était un philosophe et un homme et qu’il était mort d’avoir bu la ciguë ; j’ai vu que Platon, Aristote, Epicure, Marc-Aurèle, Montaigne, Spinoza et Kant avaient eux aussi quitté ce bas monde ; mais je n’ose pas trop me risquer des déclarations péremptoires et je me contente dès lors par prudence d’une affirmation moins forte : « certains philosophes… » et je ne sous-entends rien d’autre. C’est le premier cas où l’affirmation « certains p sont s » ne signifie rien d’autre que « certains p sont s », et dans ce cas, le syllogisme Barbari est parfaitement valide.

D’un autre côté, cette affirmation particulière peut implicitement impliquer la négation particulière correspondante. Si je parle d’une équipe de football qui évolue lamentablement au bas du classement et que je dis : « Pourtant, certains joueurs de l’équipe sont de bons joueurs », je sous-entends clairement que, si certains sont de bons joueurs dans l’équipe, d’autres ne le sont pas, sinon l’équipe ne serait pas lanterne rouge du championnat... Dans ce deuxième cas de figure, la conclusion de notre présent syllogisme Barbari, « certains philosophes sont mortels » pourrait aussi être aussi comprise comme : « Certains philosophes ne sont pas mortels ». Je pourrais me mettre à subodorer alors que l’un ou l’autre philosophe ait trouvé la formule de l’élixir de jouvence ou que les dieux lui aient conféré quelque attribut divin d’immortalité pour le récompenser de tel ou tel ouvrage particulièrement lumineux… Mais cette supposition (en-dehors du fait qu’elle est empiriquement invraisemblable) impliquerait nécessairement une faute logique flagrante : des deux premières prémisses affirmatives universelles, je ne peux évidemment pas déduire un quelconque cas qui viendrait nier la mortalité des philosophes. Cela reviendrait à transformer Barbari de manière fausse et indue comme suit :

« Tous les philosophes sont des hommes.
Tous les hommes sont mortels.
Donc certains philosophes sont mortels et certains ne le sont pas. »

 Si, dans « Barbari », l’affirmation particulière « certains p sont s » peut aussi impliquer l’idée que « certains p ne sont pas s », alors « Barbari » cesse d’être un syllogisme valide. C’est pourquoi il faut d’abord s’assurer dans la compréhension du sens de la phrase et dans son contexte qu’une négation ne se cache pas implicitement dans l’affirmation particulière avant de pouvoir conclure à la validité du raisonnement, là où dans « Barbara », la question ne se pose pas : « tous les p sont s » empêche par le principe de non-contradiction la négation particulière «certains p ne sont pas s ». 

Dans la logique indienne autant hindouiste (notamment du courant nyâya, célèbre pour ses travaux de logique) que bouddhiste, on parle de négation affirmative et négation non-affirmative. Qu’est-ce à dire ? Une négation affirmative est une négation impliquant l’existence d’un autre phénomène positif. Par exemple, l’assertion : « Le gros Carlos ne mange jamais pendant la journée1 ». S’il est gros, c’est qu’il doit beaucoup manger, et s’il ne mange pas le jour, c’est qu’il mange la nuit2 !

La négation non-affirmative par contre nie sans suggérer d’autres phénomènes positifs. « Les brahmanes ne boivent jamais d’alcool ». Cette phrase nous apprend que les brahmanes s’abstiennent de boire de l’alcool, mais elle ne nous renseigne pas du tout sur ce que boivent les brahmanes habituellement : de l’eau, du jus d’orange, du lait ou du thé, on n’en sait rien… Rien n’empêche dès lors de parler aussi de manière symétrique d’affirmation négative et d’affirmation non-négative. Pour que Barbari soit effectivement valide, il faut que la conclusion soit une affirmation particulière non-négative.

De la comparaison des deux logiques, indiennes et occidentales, il m’est apparu cette distinction importante : la logique indienne fait toujours référence implicitement au sens des assertions qui la composent ainsi qu’au contexte dans lequel elles sont énoncées. La phrase « le gros Carlos ne mange pas durant la journée » n’implique pas en elle-même que Carlos mange la nuit : il faut recourir à son bon sens et à son expérience de sa vie pour savoir empiriquement qu’il doit forcément manger la nuit. La logique occidentale adhère en fait au modèle pythagoricien, platonicien et en fin de compte euclidien de la démonstration mathématique. Elle est la pure science du raisonnement et s’interroge sur la façon dont les prémisses transmettent la valeur de la vérité à la conclusion sans présumer du bien-fondé des prémisses par rapport à la situation empirique. « Tous les philosophes sont des licornes. Toutes les licornes sont immortelles. Donc tous les philosophes sont immortels » est un raisonnement tout à fait valide, même si les prémisses ne correspondent à aucune réalité. Bien sûr, les logiciens occidentaux ne passent pas tout leur temps à rendre compte d’un monde absurde sans rapport avec le réel, mais leur démarche consiste à démontrer à partir d’axiomes les plus simples possibles les principes les plus complexes, tout comme en géométrie, Euclide partant de cinq axiomes seulement tente de démontrer tous les principes de la géométrie. Cette méthode démonstrative a considérablement marqué l’Occident avec Galilée, Newton, Spinoza qui voulait démontrer son Éthique à la manière des géomètres, « more geometrico », ou Emmanuel Kant qui fondait sa distinction entre propositions analytiques (qui sont des propositions dont la vérité ou la fausseté ne dépend que du sens des mots qu’elles contiennent) et propositions synthétiques (qui elles sont vraies par rapport à des référents dans le monde), et qui considérait les principes de la géométrie comme des propositions synthétiques a priori. « Que la ligne droite soit entre deux points la plus courte, c’est une proposition synthétique. Car mon concept de droit ne contient rien qui se rapporte à la quantité, mais seulement à la qualité. Le concept de plus court vient donc entièrement s’ajouter, et ne peut donc être tiré par aucune analyse du concept de la ligne droite. Il faut donc s’aider de l’intuition, au moyen de laquelle seulement la synthèse est possible3. » Et certains n’ont pas accepté ces cinq axiomes comme Riemann et Lobatchevski : ils ont essayé de démontrer le cinquième axiome d’Euclide par l’absurde à partir des quatre premiers axiomes en postulant qu’à partir d’un point, on peut faire passer une infinité de droites parallèles à cette droite ou aucune. Or ces mathématiciens ne sont parvenus à aucune contradiction en posant cette prémisse. C’est pourquoi ils ont fondé la géométrie non-euclidienne, mais toujours est-il que cette nouvelle géométrie respecte en tout point la méthode euclidienne de déduction des principes à partir d’axiomes ou de théorèmes par une démonstration qui se doit d’être un tout point logique et cohérente. Cette méthode démonstrative est donc essentielle dans l’histoire des mathématiques et de la logique en Occident.

Le théorème de Pythagore est le prototype de cette propriété mathématique qu’il a fallut démontrer rigoureusement. Or à l’époque de Pythagore, il se trouve que les Indiens et les Chinois connaissaient, eux aussi, cette intéressante qualité que les hypoténuses ont de voir leur carré égal à la somme des carrés des côtés. Par exemple, on retrouve le théorème utilisé dans des traités rituels brahmaniques pour l’édification d’autels dont la taille était déterminée à l’avance selon des critères sacrés très stricts sous la forme de carré qui ne pouvait changer de forme, selon un nombre déterminé de briques et dont l’aire devait être égale à la somme de autres carrés4. Or le principe que Pythagore a démontré existe bien en Inde et en Chine, la démonstration manque à l’appel. Ainsi, l’enseignement traditionnel des mathématiques en Chine a nettement mis l’accent sur des méthodes de résolution algorithmique plutôt que sur la démonstration en cascade d’axiomes et de théorèmes. Comme l’explique Alexei Volkov dans un article sur l’histoire de l’apprentissage des mathématiques en Chine et au Vietnam : « Ainsi la tradition mathématique chinoise fut probablement une tradition de raisonnement, et non de mémorisation. En outre, le raisonnement mis en œuvre ne portait pas les traces de la logique caractéristique de l’œuvre d’Euclide. Chez Euclide, les raisonnements étaient destinés à prouver la véracité de propositions ; en Chine et au Vietnam traditionnels en revanche, l’étudiant "idéal" devait proposer un algorithme pour résoudre un problème concret, et montrer la justesse de celui-ci5. »

La conséquence en Inde est que les mathématiques se sont toujours appliquées au domaine sensible, notamment à l’astronomie qui était le principal domaine d’application des mathématiques, notamment les travaux d’Aryabhata (476-550) et Brahmagupta (598-670). Nous leur devons beaucoup, puisque ce que nous appelons « nombres arabes », les arabes, eux, appellent cela « nombres indiens », tout simplement parce que ceux-ci sont originaires de l’Inde. Nous devons ainsi aux Indiens la notation décimale ainsi que le zéro en tant absence de quelque chose, quantité nulle et marqueur de position6. Notons que zéro en sanskrit se dit « shunya » qui signifie vide et qui est un concept central dans la philosophie bouddhique7. Les mathématiques indiennes n’avaient donc pas le caractère intelligible des Idées mathématiques, telles que Platon a pu les développer dans la République, même si elles avaient toutes sortes de résonance mystique, sacrée, magique, sacrée, poétique et surtout philosophique. Les nombres et les lois de la géométrie n’étaient pas coupés du monde sensible. Pareillement la logique indienne, et, en son sein, la logique bouddhiste ont clairement pour objet le monde sensible ; la logique n’est pas conçue seulement comme un organon, un outil du raisonnement, la question est de savoir à quel un concept peut s’appliquer à un objet réel. Qu’est-ce qui est réel dans la perception ? Et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Quels sont les moyens de connaissance valide du réel ? C’est ce genre de questions que traitent des logiciens comme Dignâga et Dharmakirti.

Ces deux-là auraient certainement été considérés comme de dangereux hérétiques aux yeux d’Emmanuel Kant ! Ce dernier définit la logique comme « une science qui expose en détail et démontre rigoureusement les règles formelles de toute pensée8 ». Il explique aussi le succès de la logique dans la pensée occidentale ainsi : « Si la logique a été si heureuse, elle ne doit cet avantage qu’à la délimitation qui l’autorise et même l’oblige à faire abstraction de tous les objets de la connaissance et de leur différence, si bien qu’en elle l’entendement n’a affaire à rien d’autre qu’à lui-même et à sa forme9 ». Mais ce n’est qu’une hérésie que si on oublie que les propositions en logique indienne ne sont pas des propositions pures de tout contexte, de toute référence, de tout sous-entendu ou d’implication dans un sens ou dans un autre. Quand je dis : « le gros Carlos ne mange jamais pendant la journée », implicitement j’émets l’information qu’il mange la nuit, puisque pour être gros, il faut manger beaucoup. Une proposition dans la logique indienne n’est pas un axiome qui ne contiendrait que les informations contenues dans sa définition, et quoi va permettre de construire toutes sortes de théorèmes et de lemmes à sa suite quand on le met en rapport avec d’autres axiomes. Il s’ensuit donc que l’idée des logiciens contemporains de vouloir fonder un langage formel plus cohérent et plus précis pour pallier aux ambiguïtés et aux imprécisions des langues naturelles n’a peut-être de fondement en logique indienne, parce qu’il va de soi que chaque proposition est bourrée de sens sous-jacents qu’il convient de prendre en compte pour ne pas arriver à des absurdités flagrantes. Le langage naturel serait donc plus riche justement parce qu’il recèle une puissance d’évocation et de subtilité dont est dépourvu le langage mathématique. Si je dis : « j’aime Monica », cela peut vouloir toutes sortes de choses ! Cela peut être une déclaration d’amour comme une simple manifestation d’estime. Pour un ordinateur, c’est juste l’association d’un sujet/un verbe/un prédicat, mais pour un humain, cela implique beaucoup de significations ! Cela ne veut évidemment pas dire que tout est permis en logique indienne, mais qu’il faut prendre en considération une certaine qualité de bon sens et de discernement. Pour employer le langage de Pascal, la logique indienne intègre l’esprit de finesse à l’esprit de géométrie. La logique indienne est plus souple, mais reste exigeante dans sa démarche.




Liège, février 2005.













1 Pour la petite histoire, l’exemple traditionnel parle du gros Devadatta qui ne mange jamais pendant la journée. Devadatta était en fait le disciple félon du Bouddha ; il prônait une ascèse plus rigoureuse et plus stricte que celle encouragée par le Bouddha, pourtant, il était lui-même très gros, ce qui lui a valu une réputation d’hypocrisie…

2 NAGARJUNA, « Traité du Milieu (avec un commentaire d’après Tsongkhapa Losang Drakpa et Choné Drakpa Chédrub) », traduit du tibétain par Georges Driessens, Points-Sagesse, Seuil, Paris, 1995, p. 30. Cette explication du négatif affirmatif ou non-affirmatif est de la plume de Tsongkhapa, grand penseur tibétain, et lama fondateur de la dernière chronologiquement parlant des quatre grandes écoles du bouddhisme tibétain, l’école Guéloug (à laquelle appartient le dalaï-lama). En un mot, Tsongkhapa utilise l’argument du négatif non-affirmatif pour appuyer ses propres thèses philosophiques sur l’école du Milieu fondée en Inde au IIIe siècle par Nagarjuna : la vacuité d’existence propre n’implique rien d’autre que cette vacuité elle-même, cette absence d’existence ultime des phénomènes. Pour Dolpopa Sherab Gyaltsen (fondateur de l’école Jonang aujourd’hui disparue) par contre, la vacuité est une négation affirmative, parce que si elle nie effectivement l’existence ultime des phénomènes, la vacuité implique l’existence sous-jacente de la claire lumière, la nature primordiale de l’esprit non-dualiste. Sur ces débats et controverses, voir entre autre la postface de Philippe Cornu dans : NEWLAND Guy, « Apparence et réalité », Kunchab, Belgique, 2000, pp. 112-125. STEARNS Cyrus, « Le Bouddha du Dolpo », Ed. Claire Lumière, Saint-Cannat (France), 2005, pp. 75-162. Sur le négatif affirmatif et le négatif non-affirmatif (dans d’autres débats philosophiques), voir aussi : DREYFUS Georges, « Les deux vérités selon les quatre écoles », Ed. Vajra Yogini, Marzens (France), 2000, pp. 63-70.
3 Emmanuel KANT, « Critique de la Raison Pure », (Edition publiée sous la direction de Ferdinand Alquié, traduction d’Alexandre Delamarre et de François Marty), Gallimard, Paris, 1980, p. 76, [B 16].
4 Georges IFRAH, « Histoire universelle des chiffres », tome II (Dictionnaire des symboles numériques indiens, p. 89), Robert Laffont, Paris, 1994.
Richard MANKIEWICZ, « L’histoire des mathématiques », Le Seuil, Paris, 2001, pp. 39-44.
5 Alexeï VOLKOV, « Mémorisation ou raisonnement ? », article publié dans : « Pour la science (Les génies de la science) », Paris, novembre 2005 – février 2006, pp. 24-27. L’une des motivations de l’article, outre l’intérêt pour l’histoire des mathématiques en-dehors de notre culture, est de comprendre pourquoi aux olympiades mathématiques internationales, la Chine arrivait souvent première, alors que la France si fière de sa tradition mathématique depuis la Révolution française n’arrivait qu’aux alentours des trentièmes positions…
6 Georges IFRAH, op. cit., tome 1, p. 793 & tome 2, pp. 158-160 et pp. 190-198.
« On ne saurait jamais exagérer l’importance de la découverte indienne du zéro. Constituant en quelque sorte un prolongement naturel de la notion de vacuité, celle-ci n’a pas seulement permis de combler le vide des positions manquantes dans l’écriture positionnelle des nombres. Elle n’a pas non plus livré simplement un vocable, un graphisme ou un symbole. Elle a donné aussi et surtout naissance à un concept compris à la fois comme élément numéral et numérique, et comme opérateur arithmétique et nombre à part entière, le tout au point de concours de tous les nombres, entiers ou non, fractionnaires ou irrationnels, positifs ou négatifs, algébriques ou transcendants. En cela, la découverte indienne a donc été capitale, puisqu’elle a ainsi conféré à l’esprit humain un potentiel d’une puissance tout à fait extraordinaire. Assurément, aucune création humaine n’aura, comme celle-là, exercé une telle influence sur le développement de l’intelligence… » (pp. 197-198)
7 Citons la formule célèbre du Soutra du Cœur de la Perfection de Sagesse :
« La forme est vide, le vide est forme.
La forme n’est autre que le vide, le vide n’est autre que la forme. »
8 Emmanuel KANT, op. cit., [B VIII-IX], p. 41.

9 Emmanuel Kant, idem.






Olivia Fraser, Lotus Bleu, 2010.










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Le logicien bouddhiste Dignāga





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